Zaterdag 26 november, 11u
Wijkhuis Chambery, Chambérystraat 24 1040 Etterbeek
DES MOTS QUI PIQUENT – WOORDEN DIE RAKEN
Dit ongelooflijk boeiend project nadert zijn hoogtepunt en wel bepaald op zaterdag 26 november.
Laurence Vielle, dichter des vaderlands 2018, participeerde enthousiast en verzamelde rond zich een groep van een 6-tal dichters/schrijvers/muzikanten die de begeleiding op zich namen. Meer dan 150 deelnemers, jong en oud werkten mee aan gedichten, teksten rond thema’s die er het om doen…
Ce projet incroyablement captivant approche de son point culminant, prévu pour le samedi 26 novembre.
Laurence Vielle, poète national en 2018, a participé avec enthousiasme et a réuni autour d’elle un groupe d’environ six poètes/écrivains/musiciens qui ont assuré l’accompagnement. Plus de 150 participants, jeunes et moins jeunes, ont collaboré à des poèmes, des textes autour de thèmes qui comptent…
Samedi – Zaterdag 26 november 2022 : Fête de Clôture : Slotfeest
van/de 11u/h tot/à 18u/h
– 11h: départ/start Maison de Quartier – Wijkhuis Chambéry (rue Chamberystraat 24).
Avec un bus de la commune, nous suivrons un itinéraire poétique le long de différentes associations (inscription préférable)
Met een gemeentebus volgen we een poëtisch parcours langsheen de deelnemende organisaties (inschrijving aan te raden).
-12h30: arrivée au Centre Culturel Senghor (entrée par La Place Jourdan), où se tiendra un buffet du monde.
Aankomst in Senghor (ingang via Jourdanplein) waar er kan aangeschoven worden aan het wereldbuffet.
-14h: een totaalspektakel gebracht door het Wijkhuis Chambéry o.l.v. Peter Spaepen (parcours de Solidarité).
Un spectacle proposé par la Maison de quartier de Chambéry dirigé par Peter Spaepen .
-15h30: optreden door Laurence Vielle
performance de Laurence Vielle
Info: Betty D’Haenens, 0487/41 31 50 ()
Org: Louis Paul Boonkring ism/en collaboration avec Wijkhuis Chambéry, CC Senghor, Trois Pommiers, Atoll, Den Teirling, Kom à la maison, De gemeentelijke bibliotheken, Ligue de L’Enseignement, Centre de Service Social de Bruxelles Sud-Est, Bas en Vol
Met steun van/ avec le soutien de :
VGC – Literatuur Vlaanderen – Dienst Nederlandstalige Cultuur Etterbeek – COCOF
DES MOTS QUI PIQUENT WOORDEN DIE RAKEN
Dit ongelooflijk boeiend project nadert zijn hoogtepunt en wel bepaald op zaterdag 26 november 2022. Dan tonen we dit project dat stem wil geven aan wie weinig stem heeft en krijgt in onze samenleving.
Laurence Vielle, dichter des vaderlands 2018, participeerde enthousiast en verzamelde rond zich een groep van een 6-tal dichters/schrijvers/muzikanten die de begeleiding van het project op zich namen.
Inspiratie vonden we onder meer in Rotterdam waar de vuilniswagens al 25 jaar rondrijden met poëzieregels op hun flanken. Het zou ook in de Brusselse gemeente Etterbeek kunnen, zoiets met de vuilkar. Maar dan door de mensen zelf een stem te geven, of liever het woord..
Qua thematiek willen we de actualiteit absoluut niet uit de weg gaan, integendeel. Populistische thema’s als de zogenaamde toenemende vluchtelingenstroom. Maar ook in het algemeen de toenemende ongelijkheid of de beweging van de gele hesjes tegen gevestigde ordes, wilden we aan bod laten komen en dit door bevolkingsgroepen aan het woord te laten die ogenschijnlijk het meest kwetsbaar zijn voor populistische discours.
We zochten jongeren, ouderen, gemeente-arbeiders op en werkten met hen poëtische teksten uit over die thema’s die er het om doen… Pareltjes van teksten zagen het zonlicht! In samenwerking met een 10-tal organisaties werden meer dan 150 mensen betrokken in dit project dat spontaan op heel veel enthousiasme kon rekenen.
We zitten in de laatste fase van ons project met ook het aanbrengen van de teksten op gemeente-vrachtwagens, kuiswagens en ander rollend materiaal van de gemeente.
En hier hebben we je hulp nodig.
We hebben zoveel interessant tekstmateriaal verzameld en we zouden dit heel veel zichtbaarheid willen geven door zoveel mogelijk materiaal te laten rondrijden in de gemeente.
Deze teksten met solidaire boodschappen rond diverse maatschappelijke thema’s zullen gedurende 6 maanden de gemeentelijke vrachtwagens en vuilkarren niet ongemerkt voorbij laten rijden door de Etterbeekse straten.
Ce projet incroyablement captivant approche de son point culminant, précisément le samedi 26 novembre 2022. C’est à ce moment-là que nous présenterons ce projet qui vise à donner la parole à ceux qui ont et reçoivent peu de voix dans notre société.
Laurence Vielle, poète lauréate 2018, a participé avec enthousiasme et a réuni autour d’elle un groupe d’environ six poètes/écrivains/musiciens qui se sont chargés de guider le projet.
L’inspiration a été trouvée à Rotterdam, entre autres, où des camions poubelles circulent depuis 25 ans avec des lignes de poésie sur leurs flancs. On pourrait copier le concept dans la commune bruxelloise d’Etterbeek, avec les camions poubelles par exemple. Mais ensuite en donnant la parole, ou plutôt le mot, au peuple lui-même.
En termes de thèmes, nous ne voulons absolument pas fuir l’actualité, bien au contraire. Des thèmes populistes comme le soi-disant flux croissant de réfugiés. Mais aussi, de manière générale, l’augmentation des inégalités ou le mouvement des gilets jaunes contre les ordres établis, nous avons voulu les aborder en donnant la parole aux groupes de population qui sont apparemment les plus vulnérables au discours populiste.
Nous sommes allés chercher des jeunes, des personnes âgées, des travailleurs municipaux et avons travaillé avec eux pour élaborer des textes poétiques sur les questions les plus importantes… Des perles de textes ont vu la lumière du soleil ! En collaboration avec une dizaine d’organisations, plus de 150 personnes ont été impliquées dans ce projet, qui a suscité spontanément beaucoup d’enthousiasme.
Nous sommes dans la phase finale de notre projet qui comprend également l’application des textes sur les camions municipaux, les chariots de nettoyage et autres matériels roulants de la municipalité.
Ces textes avec des messages de solidarité autour de divers thèmes sociaux ne permettront pas aux camions et charrettes à poussière de la municipalité de passer inaperçus dans les rues d’Etterbeek pendant 6 mois.
Dans le temps, on avait le temps de prendre le temps
A présent
L’homme tout le temps,
Court après le temps.
Il n’a plus le temps, de perdre son temps
Rien qu’une fois je voudrais
Que les humains regardent dans la même direction
Le sourire est l’arme contre la solitude
le sourire éveille l’amour
Je veux la paix
Je veux que toutes les langues m’effleurent quand je me promène.
Je veux entendre le rire des enfants autour des étangs
Je veux marcher et marcher sur les trottoirs de cette ville pour en sortir
Je veux que la forêt envahisse Bruxelles
Je sens trop de pollution dans l’air
l’odeur des meilleures frites de Bruxelles à la place Jourdan
Les personnes énervées dans les transports en commun
J’entends des mots dans des langues qui se croisent en respectant toutes les identités, identités devenu Bruxelloises
Je vois que la vie peut être très dur mais si elle s’ouvre sur l’ autre on peut trouver un nouveau chemin de liberté
Je sens qu’il faut avancer mais le chemin est encore long
Bruxelles beauté, plein de lumière et liberté
Rien qu’une fois je voudrais…
Qu’il y ait de la paix dans le monde
Le vivre ensemble
c’est sortir de son grenier
et allumer la lumière de son cœur
Le temps est une histoire de tant
De temps de rien et de temps de tant
D’un fil qui se tend et se détend
Ce qui me pique ?
L’absence
Le manque d’amour
Le temps perdu, sans retour
Je vois la tristesse et la faim, le désespoir des laissés pour compte
Mais je vois plein d’énergies, de sourires, de lieux où la rencontre est possible
Des lieux où poser son sac-à-dos
Des lieux de parole et de partage
Je veux une ville bienveillante
Met mijn stofzuiger,
zuig ik de restjes van
de Zuidmarkt op
Twee jaar garantie,
niet om de geplette
tomaten of het achtergelaten
karton mee te nemen,
Deze mogen blijven liggen.
De stofzuiger zuigt de mist op.
De stilte na de markt.
Het verzamelt stemmen en voetstappen.
Zodat ik jullie
kan bewaren en herinneren
En van op een afstand
Kan bovenhalen
en bewonderen
Meu cimitério de enfância
Um rio que corre
Eu instalo una arvore come una corda para subir a grands place